Dans les années 1910, ce qui ne se nomme pas encore le marketing laisse les sages modèles de Benz & Cie à l’écart du sport et de la performance. On se soucie plutôt de la solidité et du sérieux de fabrication qui attirent plutôt les taxis, par exemple, et cela dure jusqu’à la fusion de 1926. Mais, chez Daimler Motoren Gesellschaft, on participe avec succès aux courses automobiles et des Mercedes sportives sont déjà produites entre 1910 et 1914 avec les modèles 37/90 puis 38/100. Si 38 fait référence au nombre de chevaux fiscaux, 100 désigne une puissance réelle élevée à cette époque pour une voiture commercialisée. Mais, avec un quatre cylindres, il faut près de 10 litres de cylindrée pour atteindre cette puissance qui permet alors de friser les 120 km/h. Des chiffres flatteurs qui montrent qu’on roule en sportive… D’ailleurs cela se voit : on enlève ou on masque les phares, les garde-boues sont minimalistes, comme la capote ou l’équipement. Le temps n’est pas encore venu d’associer sport et confort.